Dissocia: une représentation visuelle artistique du désordre mental par Ophélie Ayoune

“Dissocia” par Ophélie Ayoune

“Interconnexion de l’art et l’émotion donnant vie à l’univers chaotique et contrasté de l’esprit humain en lutte avec lui-même. “Dissocia” est une immersion dans la confusion intérieure, où les frontières entre l’ordre et le chaos se brouillent, où chaque image reflète une facette du désordre mental.

Les couleurs vives et saturées, mêlées à des textures brutes, traduisent une vision fragmentée, presque hallucinatoire, de l’âme en désarroi. Les poses énigmatiques et les superpositions d’effets invitent à ressentir ce mélange de confusion et de beauté, ce contraste entre contrôle et abandon.

Chaque cliché raconte une histoire : des feuilles entremêlées comme un labyrinthe symbolisent l’enfermement intérieur, tandis que les mouvements flous incarnent l’instabilité et la recherche d’équilibre. Les plumes blanches, à la fois légères et imposantes, évoquent une quête de liberté dans un monde de tensions. L’éclat métallique et les ombres profondes suggèrent la dualité entre l’apparence extérieure et les luttes invisibles.

Avec “Dissocia”, le spectateur est invité à plonger dans un univers où la beauté et le chaos cohabitent.”

Son essai visuel “Dissocia” représente une lutte intérieure provoquée par la quête de la stabilité mentale. Cette « interconnexion entre l’art et les sentiments », comme elle la décrit, met en lumière un voyage incertain à travers un chemin sombre de questionnements et de confusions, guidé par une lueur d’espoir. Cet essai visuel vient s’ajouter à son portfolio d’oeuvres énigmatiques.

Ophélie Ayoune est une jeune créatrice gabonaise qui communique à travers des images,visuelles et plonge les spectateurs de son travail dans son univers qu’elle ne cesse de façonner jour après jour. Elle commence son aventure artistique guidée par son instinct et son intuition.

Au début de son parcours, c’est un moyen pour elle de s’exprimer, en utilisant les ressources dont elle dispose à l’époque : un simple smartphone. Ophélie pense en dehors des sentiers battus, jouant avec les stéréotypes ou en mélangeant différentes ambiances pour obtenir un résultat qui lui correspond.

Chaque détail a un sens comme elle le dit:

“Une image vaut mille mots.”

C’est par le biais des images qu’elle trouve le moyen non seulement de capturer des instants, mais aussi de partager sa vision et de relater des philosophies, faits et émotions aux yeux de ceux qui ont l’opportunité de poser leur regard sur le fruit de son imagination et de son travail.

Toujours dans un élan de créativité, elle propose dans Acte III (via Instagram), une initiative qui invite à porter un regard plus attentif sur les réalités sociales et gouvernementales du Gabon. Elle donne la parole à la jeunesse gabonaise, qui s’exprime à coeur ouvert sur ses opinions, perceptions et ressentis. À travers ce projet, elle utilise l’art comme un médium de communication et un moyen de révéler la vérité.

"Je vais continuer à suivre mon feeling, mais juste le faire d'une façon un plus “pro” et encadrée."

Ne pas se conformer aux attentes est une règle que nous suivons, et Ophélie applique ce même principe à travers son travail.

Avec “Dissocia”, elle nous plonge dans une expérience visuelle où chaos et beauté se rejoignent. Ce projet est une exploration du désordre mental qui fait cohabiter l'ordre et le chaos dans un dialogue esthétique puissant.

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